À propos

J’ai commencé à pratiquer le droit en 2014. C’est mon stage en droit au sein de l’étude Bernard Boucher Cadet Haouzi Moussignac Avocats dans le coeur du Vieux-Montréal qui a solidifié mon intérêt à me dédier exclusivement au droit criminel et pénal. Au sein d’une équipe de professionnels multidisciplinaires de plusieurs horizons, j’ai su me démarquer par mes réflexes en défense, ma plume argumentaire dans les requêtes et mon aisance en salle d’audience. Le comble, ça a été de m’amuser pendant tout ce temps.

J’ai fait mes études en droit à l’Université de Montréal. J’ai eu la chance de participer au concours annuel bilingue de plaidoiries Laskin, nommé après l’ancien juge en chef de la Cour suprême du Canada Bora Laskin. À l’hôtel du Lord Elgin à Ottawa, des étudiant-es en droit venant de toutes les facultés de droit au Canada se sont réunis pour débattre d’une question de droit constitutionnel. Ce n’était pas mon premier concours oratoire, mais c’est bien celui qui m’a le plus marqué. Il me fallait plaider, j’en étais maintenant certaine.

Avant le droit, j’ai passé beaucoup de temps en sciences naturelles. Je suis diplômée d’un baccalauréat en sciences d’anatomie et biologie cellulaire de l’Université McGill. J’ai adoré ce plongeon dans la rigueur scientifique. En première année, j’ai eu la chance de participer à des dissections de corps humains donnés à la science. En dernière année, j’ai pu choisir des cours avancés sur la psychiatrie et les dépendances. Entre les deux, j’ai développé et dirigé le McGill Science Undergraduate Research Journal (MSURJ), une des premières revues nord-américaines évaluées par des pairs et consacrées à des travaux de recherche de premier cycle. Ce moment dans ma vie m’a légué beaucoup de copies papier de magazines scientifiques et un flair pour poser la bonne question.

J’ai été assermentée un mercredi d’automne- cette étape dans la carrière où une personne devient inscrite au Tableau de l’Ordre du Barreau du Québec. Le lundi suivant, j’ai ouvert mon propre cabinet dédié uniquement à la pratique du droit criminel et pénal. Avocate criminaliste de première génération démarrant mon cabinet privé au lendemain de mon inscription, voilà une description qui me rend encore fière. En voilà une belle folie, crinière au vent… pour reprendre les mots de Gaston Miron.

D’un défi à l’autre, j’ai façonné ma pratique privée et ma façon de pratiquer le droit a évoluée. Après presque 10 ans avec pignon sur rue dans le Vieux-Port en face du Palais de justice de Montréal j’ai filé vers le centre-ville de Laval pour rejoindre une équipe de criminalistes chevronnés. Le rythme est bon, entre la cadence des défis et les enseignements de mes séniors. Je continue d’accepter des mandats à travers la province. De Sept-Îles à Valleyfield, j’ai plaidé dans plusieurs districts judiciaires au Québec. J’ai même pu ouvrir un second point de service dans la région de Thetford Mines pour rejoindre plus de gens.

Grâce à l’appui et le soutien de différents mentors au fil de ma carrière, j’ai pu développer plusieurs champs d’intérêt comme criminaliste et diversifier le type de dossiers que je peux piloter. De la question des droits constitutionnels devant les policiers jusqu’aux enjeux sociaux derrière la criminalité, en passant par la place des victimes dans le processus judiciaire, j’ai pu participer à l’évolution de plusieurs chantiers juridiques au courant des dernières années.

Je dis souvent à mes client-es que le droit n’est pas un sprint, mais un marathon. Et qu’il est possible, en matières criminelles, d’arriver au terme de ce marathon sans atteindre le sentiment de justice escompté. Divaguer sur la distinction entre le droit et la justice n’est qu’un exemple du type de conversation que j’ai avec les personnes que je représente durant les nombreux mois, voire années, d’une judiciarisation. Cette longue épreuve, je la traverse en équipe avec chacun-e de mes client-es. 

Le droit est exigeant, certes, mais nous avons aussi tous le droit d’être exigeants envers le système juridique. La critique diversifie et améliore. Les décisions qui suivent sont meilleures et plus certaines. À travers les certitudes, la confiance se meuble. Toutefois, sans le doute ou la critique, il ne peut y avoir certitude définitive ou amélioration certaine.

Mon travail, passionné et à vive allure, parle de lui-même. Je vous invite à le découvrir en parcourant ce site… et en y revenant souvent.

À votre service et avec honneur,

Me Arij Riahi, B.Sc., LL.B.